Dernier état du Brésil que je traverse, le Rio Grande Do Sul est une terre rurale qui contraste fortement avec le reste du Brésil que j’ai connu jusque là.
Les gens semblent plus frileux à accueillir et il est difficile d’entrer en contact avec les habitants car les propriétés sont fermées par des barrières et les maisons sont loin au bout du chemin. Je rencontre tout de même l’hospitalité pour une nuit dans un poste de police ainsi que chez Paulo, un authentique patriote du Rio Grande do Sul qui me propose spontanément de m’héberger alors que je regardais ma carte dans une rue.
Bien que les terrains soient vastes, les gens semblent plus pauvre ici, les maisons sont majoritairement faites de bois et on a l’impression d’être isolé du monde. On a l’impression que contrairement aux autres états, en particulier Rio de Janeiro et Sao Paulo tout le monde partage la même condition et que les contrastes moins marqués évitent les convoitises et offrent une meilleure sécurité pour le voyageur.
De nombreuses vaches et chevaux pâturent dans des champs inondés, le froid commence à se faire sentir et les nuages se font plus présents.
Les grandes lignes droites bordées de pins me donne l’impression de rouler au Canada, tandis que des forêts d’eucalyptus me transportent l’odorat en Australie.
Je croise la route de nombreux cavaliers aux parfums d’Argentine.
C’est au rythme effréné de 420km en 3 jours que je termine mon aventure Brésilienne après avoir regonflé mes pneus à bloc chez un vélociste.