De Rio de Janeiro à Sao Paulo, j’ai longé la côte Atlantique. En regardant la carte de loin, je me disais que longer la côte était une bonne idée pour se mettre en jambe sur un terrain plat… En réalité, la Costa Verde, comme on l’appelle ici, est une côte torturée où la montagne se jette dans la mer. Autant dire que j’ai perdu quelques litres de sueur dans les montées et hurlé de joie dans les descentes!
Le soleil n’a pas toujours été au rendez-vous mais j’ai fait de belles rencontres. Ces premiers pas m’ont permis de bien me rendre compte que les brésiliens ne parlent pas plus anglais que les français. J’ai donc du m’adapter en apprenant rapidement quelques rudiments de portugais. C’est ici que j’ai reçu les premiers signes de la grande hospitalité brésilienne avec le fameux « fique à vontade », qu’on traduirait chez nous par « fais comme chez toi ». L’ambiance est détendue dans ce paradis des surfeurs où il fait bon aller de plage en plage pour suivre le soleil et les vagues.
Arrivé à Santos, non loin de São Paulo, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui m’ont dit de faire attention. Ne me sentant pas très à mon aise à proximité de la plus grande ville de l’hémisphère Sud, j’ai donc décidé de m’éloigner rapidement en prenant un bus jusqu’à Curitiba dans l’état du Paraná. Le vélo glissé tel quel dans la soute à bagage et voilà un bond de 400km réalisé en toute sécurité dans un bus de nuit.