Après mon passage rapide en Uruguay où je n’ai hélas pas pu rencontrer vraiment les gens (dormir chez eux par exemple…). Je rencontre Miguel de l’autre côté de la frontière en Argentine. Je suis alors initié à la culture locale et mes progrès dans la langue sont énormes. Je déguste un bon asado (sorte de barbecue géant qu’il y a dans toutes les maisons), du bon vin et des bonnes glaces artisanales.
A Buenos Aires, Hugo me reçoit et nous jouons de la musique ensemble, la musique comme une autre langue qui n’a pas besoin de mots est un très bon outil de communication.
En rencontrant Alexis, je goûte mon premier maté, boisson chaude d’herbe infusée (la cherba) de toute la région depuis le Sud du Brésil jusqu’au Sud du continent. Ici c’est toute une cérémonie héritée des indiens où l’on se passe le maté comme un calumet de la paix.
Je me dirige ensuite chez Javier à La Plata où je découvre une magnifique cathédrale gothique et une ville à l’architecture inspirée de la France. Je déguste un petit déjeuner avec les meilleurs croissants au beurre de la ville appelé ici « demi-lune » .
Je pars pour le Sud où les villages s’écartent et la campagne me rappelle la France sauf qu’ici tout est plus grand. La température matinale de 3°C, elle aussi, me rappelle la fraicheur de la campagne française au printemps.
Lorsque je suis tout seul ma nourriture est essentiellement à base de pain, saucisson et fromage. Seule différence avec la maison, le Nutella est remplacé par du « dulce de leche » une pâte à tartiner au caramel et au lait qui fait partie de la culture locale. Un concentré d’énergie idéal pour enchainer les kilomètres à vélo!
J’écris ces quelques lignes depuis Bahia Blanca, dernière grande ville avant de rejoindre la Patagonie.