A la faveur de bronchiolites trop nombreuses et d’un job télétravaillable, nous avons quitté l’espace d’un mois notre cuvette grenobloise pour offrir à nos enfants l’air pur et iodé de Bretagne. Arrivés à St Malo, l’effet est immédiat, les enfants guéris, le ciel bleu, l’horizon immense, l’esprit léger et le bonheur familial retrouvé.
Conscients que cette parenthèse malouine ne durera qu’un temps trop court, nous profitons de chaque instant. Quel que soit la météo, chaque soir nous allons voir le soleil se coucher sous les draps lissés de l’horizon.
Un mois c’est assez long pour laisser infuser l’atmosphère d’un lieu, mais c’est suffisamment court pour obliger à profiter de l’instant. Les enfants et le confort de la vie salariée nous amarrent solidement à la vie sédentaire, mais ces petites parenthèses nous rappellent que sur la clé du bonheur il est écrit « nomadisme ». Ce lieu où chaque rencontre, chaque expérience est le prétexte d’une belle découverte.
Peut-on revenir totalement sédentaire d’un voyage à vélo au long cours? Il laisse dans le quotidien un parfum entêtant de souvenirs et dessine dans les nuits de jolis rêves de voyages futurs à la poursuite du soleil couchant.