Depuis 2 semaines j’ai visité les environs de Rio en tant que touriste accompagné de deux de mes amis venus passer des vacances ici. A partir de demain je reprends la route avec l’envie de reprendre ma liberté de voyageur à vélo.
Serais-je perçu différemment au guidon d’un vélo de 50kg qu’à bord d’un bus climatisé?
Le statut de « gringo » dépend-t-il d’une couleur de peau ou d’une façon de voyager?
Réponse dans le prochain épisode!
Superbes ces photos. Tudo bem! à ce que je vois. De notre côté tudo bem aussi (d’ailleurs tip top les pâtes aux cèpes).
J’en profite pour partager avec toi un extrait de Tristes tropiques que j’ai lu l’autre jour et qui m’a marqué, et qui me revient en voyant tes photos: « Il me semble que le paysage de Rio n’est pas à l’échelle de ses propres dimensions. Le Pain-de-Sucre, le Corcovado, tous ces points si vantés paraissent au voyageur qui pénètre la baie comme des chicots perdus aux quatre coins d’une bouche édentée. Presque constamment noyés dans la brume boueuse des tropiques, ces accidents géographiques n’arrivent pas à meubler un horizon trop large pour s’en contenter. » Et un peu plus loin, il parle de São Paulo en ces termes « São Paulo ne m’a jamais paru laide: c’était une ville sauvage, comme le sont toutes les villes américaines […] elle était alors indomptée ». Cela m’a fait penser à toi et à nous il y a quelques mois, j’ai trouvé ce point de vue intéressant, du coup je voulais partager! Un abrazo muy fuerte! (je te prépare pour l’Argentine)